À cœur ouvert

19.10.17

Coucou tout le monde, j'espère que tout va bien de votre côté, je reviens vers vous après deux mois d'absence.
 
Dans cet article, à cœur ouvert, je vous parlerais de ce qui m'est arrivé ces deux derniers mois. Mes proches ne seront peut-être pas d'accord avec cet article, trop personnelle, trop intime, que c'est nourrir la curiosité malsaine de certaines et certains. Mais c'est ma thérapie, ma façon de tourner la page. Je dis ce que j'ai sur le cœur, des mots que j'aurais aimé lire avant et pendant ma maladie. Prenez un chocolat chaud, des chips ce que vous voulez !


Ah oui ! Je n'avais ni le courage ni l'envie de filmer une vidéo pour vous en parler.
 
Certains ont su que j'ai été hospitalisé puis plus rien, j'ai volontairement disparu des réseaux sociaux. J'avais besoin de me renfermer dans ma bulle, de me concentrer sur moi, car au final c'était un combat contre moi. Parce que certains ont eu tendance à me démoraliser, ou encore m'énerver que me soutenir réellement !
 
Et puis je n'avais pas grand-chose à poster, je suis restée confiné environ 2 mois, mes journées se composaient de soins infirmiers, de séries et autres films.
Le pied !
 
Déjà parlons d'elle, cette fameuse maladie tant cachée, qu'on apercevait, si je le voulais bien ou par inadvertance. Celle qui m'a pourri la vie et qui a réussie à m'enlevé mon sourire et ma joie de vivre.
 
J'ai eu un premier furoncle sous une première aisselle, banal pour moi, je consulte parce qu'il ne guérit pas, ensuite puis plusieurs au fils des semaines, ensuite l'autre aisselle est touché ! Je change de médecin qui pense à une maladie, mais n'est pas sûr et me demande de me rapproché d'un dermatologue spécialisé dans cette pathologie.
 
Entre-temps, ça empire, je dois adapter mes vêtements en fonction de ma maladie. J'ai enfin ma consultation et le couperet tombe : je suis atteinte de la maladie de Verneuil ! Je vous vois déjà vous dire "c'est quoi cette maladie ?". Comme Google est votre ami, je vous laisse faire quelque recherche.
 
Les semaines passent, j'enchaîne les antibiotiques, les furoncles disparaissent, j'ai espoir, ma peau cicatrise puis c'est reparti pour un nouveau tour, de nouveau apparaissent, les anciens se reforment, le cercle infernal recommence.
 
Je vous passe les détails des effets indésirables des antibiotiques, du regard de mes parents impuissant. Ah oui, j'oubliais la douleur des "poussées", c'est la formation des furoncles. C'est le moment le plus dur, tant qu'il n'a pas éclaté. Ensuite viens le pus bien dégueulasse mais ça soulage, bizarrement.
 
Et puis c'est un éternel recommencement, jusqu'au jour où ma dermatologue me dirige vers un chirurgien car j'ai atteint le dernier stade de la maladie, le stade 3, ou on ne peut plus rien faire.
Je regarde sur Google, l'intervention, les questions et les doutes viennent, je refuse de subir cela mais je rencontre le chirurgien qui m'explique que je n'ai pas le choix, la maladie n'ira pas en s'améliorant, mais en empirant.
 
Les jours passent le stress augmente de plus en plus et puis le jour J arrive. Mon intervention c'est bien passé. Je veux voir mes plaies, car je vois dans le regard des soignants, la désolation et là découvre l'horreur. Je vous laisse imaginé deux trous baillant, chair à vif. Déjà j'avais une autre image de mon corps au début de la maladie, car je voyais mon corps pourrir.
 
Certains se demanderont comment je cachais, tout cela car je publie régulièrement des photos, même en maillot, tout était une question d'angle. Observez, vous ne m'avez jamais vu les bras en l'air.
 
Bref, nous sommes 1% de la population touchée par cette maladie, mais elle est méconnue. Je n'ai jamais en parlé car je vivais avec, quand j'étais triste je restais dans mon coin parce que personne ne pouvait me comprendre.
 
Cette épreuve m'a permis de prendre du recul, avoir une vision différente sur beaucoup de choses et surtout relativiser. Je me suis éloignée de certaines personnes, parce que cher lecteur, c'est à ce moment que j'ai su sur qui compter. Et je peux vous dire qu'ils sont peu nombreux !
Puis il faut trouvé cette force, cette lumière que j'étais la seule à pouvoir chercher et garder allumé ! J'ai connu des périodes sombres mais heureusement que mon socle était là malgré la distance, mes parents.
 
A ce jour, je redoute la rechute. Je souhaite bien du courage à toutes les personnes qui passe par là ! Chaque personne vit sa maladie différemment mais je ne souhaite cette maladie à personne.
Bref, je pense que je vais m'arrêter là, si vous avez des questions, Google est votre ami car j'ai tout dit et je souhaite clore ce chapitre de ma vie et commencer un nouveau.
 
 
Pour tout ce qui est du blog et Youtube, j'espère que vous serez indulgent, j'avais envie de revenir mais je n'étais pas prête.
Le 12 octobre dernier, le blog fêtait c'est trois ans, cette année il n'y aura pas de concours, d'article pour l'occasion.
Ah oui ! Durant ma convalescence, j'ai décidé de changer de nom, désormais sera "D.Shyne".
Si ma santé me le permet, nous continuerons ensemble, j'aspire à vous apporter une bouffée d'oxygène dans votre quotidien.
 
Je vous laisse avec quelques photos, car malgré tout, il faut prendre la vie du bon côté. On se retrouve sur les réseaux sociaux, vous serez informé des prochains posts. Biz
 
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